LANCEMENT DERPIN : le BAME et ses partenaires font recours aux nouvelles technologies pour améliorer la politique nutritionnelle de l’Etat et renforcer la résilience des producteurs
Publié le 5 novembre 2023

L’activité a démarré avec une introduction de la direction du BAME. Dr Astou Diao Camara a remarqué que « La digitalisation des processus est aujourd’hui une exigence. Donc la pertinence de l’utilisation de l’Intelligence artificielle (IA) ne se justifie plus. On est, de nos jours, conscient de l’intérêt, de la nécessité de mettre à profit l’IA au service de tout et l’agriculture ne doit pas rester en rade ».
Pour Ousseynou Kâ, Chargé des questions climatiques au Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR), ce projet est d’une grande importance pour les agriculteurs qui ont souvent beaucoup de difficultés face aux changements climatiques. D’où l’idée de collaborer avec les scientifiques de l’ISRA et d’AKEDEMYA 2063 pour une agriculture sénégalaise plus résiliente.
« Aujourd’hui, nous nous réunissons ici en tant que divers acteurs des systèmes alimentaires, chacun devant apporter une contribution unique. Je pense que cette contribution et cette collaboration, en un mot, cette diversité va représenter un pacte de succès du projet DERPIn » a souligné Babacar Cissé Responsable de projet à AKADEMIYA2063, abordant dans le même sens.
Différentes présentations ont été faites par des scientifiques de l’ISRA-BAME et de l’Akadémiya2063 autour du Projet et de ses approches, la Conception de plateformes pour chaque pays où est exécuté le projet, la situation nutritionnelle du Sénégal et la Collecte de données géostratégiques.
Parmi les préoccupations des participants, tels que laDytaes, figurent la prise en compte de l’agroécologie dans le processus de mise en œuvre du projet.
Financé par le Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) GmbH, ce projet est exécuté dans cinq pays d’Afrique notamment au Sénégal, Bénin, Ghana, Ouganda et Malawi pour une durée de 3 ans. Il vise à :
- Définir clairement et de suivre les facteurs de vulnérabilité à un niveau
communautaire désagrégé à travers les strates sociales ; - Prédire les effets des différents chocs sur les moyens de subsistance, la distribution des actifs, l’accès aux services et les relations de pouvoir ;
- Adapter et à ajuster les politiques à la nature changeante des chocs, à leur localisation, à leur gravité et à leurs modes de transmission.
L’atelier a été organisé et modéré par les chercheurs du BAME : Dr Cheikh Sadibou Fall et Dr Finda Bayo Diakhaté.
#A lire dans_la_presse
👉APS - Agence de Presse Sénégalaise :